ESPOIR POUR MADAME GBAHI

02Déc

ESPOIR POUR MADAME GBAHI

Le lundi 19 novembre 2018, en plus d’avoir procédé à la remise des clés du nouvel appartement de Madame Gbahi Philomène, l’ONG Espoir & Avenir lui a également remis un fonds de commerce de 100.000 F CFA ( environ 170 francs suisses) pour l’exercice d’une activité génératrice de revenus (AGR) pour assurer l’autonomie de vie de sa famille.

Madame Gbahi a donc entrepris de lancer son activité de ventes de tenues vestimentaires.

09Oct

8ème Forum Social Mondial des migrations

Du 2 au 4 novembre 2018, ville de Mexico

Appel à participer au 8ème Forum Social Mondial des migrations : Migrer, résister, construire, construire, transformer : Migrons tous, migrons le système.

Nous, migrant·e·s et organisations de migrants de diverses parties du monde, traversons aujourd’hui un monde en pleine mutation, où la question de la migration est devenue centrale dans l’agenda international. Près d’un travailleur sur quatre est migrant et vit des conditions de profonde vulnérabilité : exclusion, discrimination, exploitation extrême, mort et/ou disparition. Nous sommes 250 millions à avoir migré au-delà des frontières nationales et 750 millions à exercer la mobilité humaine à l’intérieur de nos pays. Dans le cadre de la mondialisation néolibérale, les migrations se transforment essentiellement en déplacements forcés, y compris les réfugiés climatiques, le trafic de personnes, la migration par la misère et les déportations massives.

Nous sommes témoins directs du fait que les murs, le nationalisme exacerbé, l’érosion du droit à la mobilité, les concepts de “migration ordonnée et sûre” et le déni de la migration sont les signes d’un monde enfermé dans ses contradictions et son passé. L’actuel Pacte Mondial sur la migration, lancé par les Nations Unies, reflète cette situation. Il ne va pas à la racine des causes structurelles de la migration forcée. Il s’apparente en définitive à une stratégie corporative alignée sur le système impérialiste actuel.

Les résistance d’en-bas et populaires sont vitales pour s’attaquer à ces problèmes structurels de migration forcée et aller vers la construction d’un autre monde possible, un monde dans lequel d’autres mondes puissent avoir leur place. Il s’agit d’articuler les mobilisations qui mettent en avant la citoyenneté universelle pour le milliard d’êtres humains faisant l’exercice de la mobilité globale.

Nous adhérons aux principes du Forum Social Mondial et nous vous invitons à construire le 8ème Forum Social Mondial sur la Migration qui aura lieu en novembre 2018 au Mexique. Ce Forum adopte une conception active et protagoniste de la migration. Selon nous, migrer veut dire résister, construire et transformer. Nous appelons tous les migrant·e·s à se mobiliser au niveau local et régional en vue du forum de Mexico. Sachant que des millions de migrants se trouvent dans des situations d’urgence et ne pourront pas être présents au Mexique, ce processus est aussi une invitation à se mobiliser au niveau local et national.

Le forum est une construction collective. Nous vous invitons à participer aux activités préparatoires d’avril à octobre 2018 et au Forum de Mexico en novembre 2018. Pour participer, vous pouvez inscrire votre activité (ateliers, réunions, conférences, assemblées, convergences et autres processus) ; être volontaire (animation, aide, logistique, traduction, etc….) en envoyant un courriel à fsmm2018mexico@gmail.com.

09Oct

Syrie : une association française lance un programme d’aide d’urgence

Depuis une semaine, plus de 500 civils ont été tués dans l’enclave rebelle de la Ghouta, aux portes de Damas. La France a débloqué 140.000 euros pour permettre à l’association Medina d’agir sur place en envoyant notamment des équipements de première nécessité.

Depuis plus d’une semaine, la Ghouta orientale fait face aux raids incessants du régime syrien. Cette situation, qualifiée de «catastrophique sur le plan humanitaire» par le président de l’association Medina, a fait plus de 500 morts, dont une centaine d’enfants, selon le décompte établi par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Les organisations caritatives ont déclaré que les avions avaient frappé plus d’une douzaine d’hôpitaux dans la zone, les rendant incapables de soigner les blessés.

Syrie: l’ONU exige que la trêve soit «immédiatement appliquée»

Un projet engagé depuis début février entre l’État français et l’association du Berry Medina vient d’aboutir à un financement à hauteur de 140.000 euros. Cette aide versée par le ministère des Affaires étrangères, le Conseil départemental de Haute-Garonne et Expertise France (l’agence française d’expertise technique internationale), vise à lancer un programme d’aide d’urgence sur trois mois, en Syrie.

Une maternité et une clinique mobile

Installée à Bourges, l’association Medina travaille déjà en Syrie depuis trois ans. «Nous avons installé une maternité et une clinique mobile près d’Alep, indique son président, Franck Carrey. Et aujourd’hui, nous continuons à les faire fonctionner malgré les conditions très difficiles de sécurité». Ce nouveau financement va maintenant leur permettre «d’envoyer des colis non-alimentaires et de fournir des équipements de première nécessité (matelas, vêtements, couvertures, matériaux chauffa…), mais également des kits de première urgence pour les nouveau-nés» indique Mariam Nekkach, coordinatrice de programmes en Syrie, Palestine et France, de l’association.

Pour plus de «250 accouchements par mois effectués dans la maternité mobile», ce financement est essentiel, mais pas nouveau. L’association «travaille depuis plus d’une dizaine d’années avec le ministère des Affaires étrangères français, mais également les collectivités (départements, régions…) et des fondations diverses (qui financent à hauteur de 50%)» indique Franck Carrey.

Des professionnels de la santé syriens

Les personnes engagées sur place sont uniquement des salariés syriens, qui sont au nombre de quarante. En raison de l’inaccessibilité du site aujourd’hui, «aucun expatrié» n’est présent en Syrie. Essentiellement basés «dans la région rurale Ouest et Nord-Ouest de Alep», ces «médecins généralistes, gynécologues, psychologues, sage-femmes, infirmières et pharmaciens» syriens sont «tous des professionnels avec de l’expérience qui ont perdu leur travail après la guerre et qui ont proposé leur aide pendant la guerre pour aider» explique Mariam Nekkach. Et d’ajouter qu’ils sont «présents à la fois dans la maternité et la clinique mobile».

 Syrie: six années d’impuissance face aux armes chimiques

L’association dispose de plusieurs coordinateurs dont un local en Syrie mais également un en Turquie «qui est très important car c’est en Turquie que se trouvent toutes les ONG et notamment le siège de l’OMS» précise Mariam Nekkach. Et d’ajouter que «le coordinateur en Syrie manage toute l’équipe médicale et je suis en contact avec lui tous les jours, via skype, whatsapp, par mail ou par téléphone. On fait le point chaque jour sur l’état d’avancement des activités, sur les facteurs de blocage, sur la situation sécuritaire dans la région». Et ce réseau mis en place «travaille avec le Directorat de la Santé libre d’Alep qui gère la zone libre d’Alep et donc pas le Directorat en lien avec le régime» syrien.

«On n’a plus beaucoup d’espoir»

Franck Carrey souhaite également lancer un «nouveau projet de prise en charge de personnes déplacées», qui sont au nombre de 300.000 depuis plus de cinq ans. Et grâce à ce nouveau programme, ils vont pouvoir s’implanter dans «six nouvelles villes et villages qui n’étaient pas couverts auparavant et qui font parties des endroits où il y a le plus de déplacés, venant d’Idleb et de Hama» indique la coordinatrice de programme de l’association, qui précise que «ce projet est significatif car il a été monté dans un temps très rapide, très court, vu la situation d’urgence. C’est un budget de 140.000 euros qui ne s’établit que sur trois mois» alors que ce type de buget est habituellement donné pour une «période de six mois».

Alors qu’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU a été adoptée samedi, instaurant sans délais une trêve humanitaire de 30 jours en Syrie, Franck Carrey ne cache pas son pessimisme: «On n’a plus beaucoup d’espoir quand on voit la violence subie par la population syrienne depuis si longtemps». Il réclame un «accès humanitaire sans conditions» dans ces zones dévastées.

@LeFigaro

01Oct

UNE VIE DE DÉPLACÉS A MBUJI MAYI

Les équipe de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL sont présentes à Mbuji Mayi dans la province des Kasaï depuis 2017. Zone oubliée et théâtre d’un conflit intercommunautaire qui a fait plusieurs milliers de morts, plus d’un million de déplacés, 400 000 enfants en insécurité alimentaire… Nos équipes soutiennent les déplacés en leur fournissant de l’eau potable, des abris et en luttant contre le choléra. Dans le cadre des réponses rapides habituellement menées dans le grand est du pays, les équipes apportent désormais cette aide en services de base dans cette nouvelle province.

 

Thomas Gruel, logisticien de l’équipe d’urgence de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL, désormais photographe s’est rendu à Mbuji Mayi pour l’ouverture de la base. C’est dans la ville même qu’il a pris la photo de cette vendeuse de charbon accompagnée de son bébé.

 

@Solidarites.org

01Oct

A RAJA, LES GENS MEURENT DE FAIM

Emmanuel Rinck, responsable géographie pour le Soudan du Sud chez SOLIDARITÉS INTERNATIONAL lance un cri d’alarme sur la situation humanitaire dans ce pays : « les gens meurent littéralement de faim ! ». Son témoignage.

“Bonjour je m’appelle Emmanuel Rinck, je suis responsable géographique pour le Sud Soudan pour SOLIDARITÉS INTERNATIONAL.  Aujourd’hui, je voulais lancer un cri d’alarme sur la situation humanitaire au Sud Soudan, et notamment à Raja à l’Ouest du pays où SOLIDARITÉS INTERNATIONAL intervient.

Qu’est-ce qu’on voit ? Qu’est-ce qu’on constate ? On constate que les gens commencent à mourir de faim littéralement dans cette région-là, on constate que les gens commencent à mourir de soif littéralement dans cette région-là. On constate que c’est très difficile pour eux d’avoir accès au soin et la santé.

Par ailleurs, malheureusement comme il s’agit là d’une crise oubliée qui n’est pas bien couverte dans les médias, les moyens dont on dispose pour répondre à cette urgence sont très faibles. Donc je lance aujourd’hui un appel, un cri d’alarme pour vous demander votre soutien dans cette crise. Merci.”

@Solidarites.org

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